SHELL SHOCK ou obusite : syndrome traumatique observé chez certains soldats des tranchées de la Première guerre mondiale.
« Cette histoire s’inspire de faits réels dans le Paris des Années folles où tout était bon pour oublier l’horreur de la Grande Guerre. »
Le décor est planté !
Michaëla Watteaux nous emmène avec beaucoup d’élégance en 1925. L’atmosphère très particulière de l’entre-deux-guerres est parfaitement décrite : les nuits parisiennes avec ses lieux légendaires dont certains existent toujours de nos jours, les mœurs d’artistes hauts en couleur, la mode et le côté très « chic » de l’époque ; c’est un régal de références.
Tout cela est très joli, mais c’est sans compter sur le « Tueur des Halles » qui sévit dans la capitale. Ses victimes sont exclusivement des femmes, sa dernière proie une demoiselle du téléphone de la Centrale Gutenberg, sauvagement assassinée !
La signature du meurtre : un masque déposé sur le visage de la victime.
L’enquête est confiée à l’inspecteur Paul Varenne, un policier dont la devise est « Ne jamais se mêler des affaires des collègues ».
On apprend à connaître la vie de ce policier du 36 Quai des Orfèvres, qui flaire très vite la mauvaise piste. Un nouveau prédateur s’est-il réveillé ? À qui profite le crime ?
Mon avis :
J'ai adoré ! L'écriture de l’auteure est addictive, mais j’ai aussi beaucoup aimé les excellentes anecdotes sur la vie d’artistes de l’époque.
De nombreux thèmes sont abordés, les tensions sociales, les droits des femmes, les discordes politiques, etc. La psychanalyse est l’un des thèmes le plus important du livre.
Bien évidemment, l'intrigue policière est très bien construite ! Varenne campe d’ailleurs un antihéros magnifique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire